2011年9月15日星期四

Pflimlin dégagea en touche dans une pirouette et Boyon

L’une de ses manchettes préférées se passe de commentaires: «Les Arabes sont tous des violeurs !».Estomaquant, en effet! Avec ça, «coco», tu repasses à 19 000! Et engrange au FN.Sur un rythme de moteur diesel, Rémy Pflimlin venait d’achever une roborative entrée en matière: une longue déclaration d’intention entendue mille fois dans la bouche de tous ceux qui ont brigué, avant lui, la présidence de Télévisions. Innovation, indépendance, création, diversité…il ne manquait pas un luminaire dans le beau catalogue d’engagements du candidat Pflimlin, qui n’aura pas fait la moindre embardée, lors de son passage hier devant le CSA. Puis vint Michel Boyon. Le président du CSA, que l’on n’attendait pas dans ce registre, posa d’entrée de jeu la question que l’on attendait, mais pas forcément dans la bouche de celui-ci: les conditions de la nomination, par le chef de l’Etat, du PDG de France Télévisions et les critiques qui s’ensuivirent dans la presse. Cette question, dont on aurait souhaité qu’elle ouvre un vrai débat au sein des membres du CSA, fit un flop: Pflimlin dégagea en touche dans une pirouette et Boyon, qui aurait pu le relancer, après avoir fait le travail, s’effaça pour passer le relais à ses membres. Hop là… Le reste de l’audition fut une conversation courtoise. Une promenade de santé pour celui auquel le CSA déroula le tapis rouge. Une formalité.

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